Faut-il punir une honte ou ravaler sa fierté ?

Le Nord. Au Nord se trouvait notre belle elfe sylvestre. Plus précisément au Nord de sa contrée natale et si chère à ses yeux. De beaux yeux bleu saphir elle a. Andriel chevauchait à la limite des frontières de la Forêt Noire. Son destrier Heartaks, destrier couleur palomino, et, avec son beau harnachement noire et doré, notre elfette ressemblait à une princesse elfe. Sauf, elle n'en est point.
Ses parents sont bels et bien de sang noble , surtout Einoriel, papa d'Andriel, messager attitré du roi tout puissant elfe Thranduil, et sa mère Driella, guérisseuse à la cour royale.

Passons ! Andriel chevaucha , chevaucha.

Soudain, Heartaks se stoppa net, laissant l'elfe se déséquilibrer. La honte suprême pour la capitaine en chef de la cavalerie de Thranduil. Notre elfette ne pût s'empêcher de rougir. Une chance qu'un ruisseau était non loin. Chance pour pouvoir se mouiller son beau visage au teint d'albâtre pour atténuer sa rougeur passagère.

Est-ce que quelqu'un l'eu vu ?

Andriel descenda de son destrier. Prit les rênes dans sa main droite, et emmena son cheval s'abreuver pendant qu'elle se passa de l'eau fraîche sur son beau visage.

En voyant son reflet dans l'eau d'un bleu azur, elle ne pût s'empêcher de soupirer ses mots :

- » Que personne n'en sache, si je tenais la chose qui me déstabilisa je jure que... »

Un bruit de craquement de feuille se fît entendre !

D' un coup sec, avec un léger sursaut, Andriel prit son arc en main , prête à décocher sa flèche.

Le soleil, à travers les branches d'arbres, laissa apparaître un beau jeune homme qui semble t-il revenait de la direction d'Erebor ? Qu'avait-il manigencé avec ces sales nains répugnants cet homme ?!

- » Comment osez-vous vous qui venez d'Erebor ?! Vous êtes bien grand pour un nain, ou, seriez vous un bâtard quelconque ?! Je vous ordonne de répondre avant que ma flèche témoigne de ma colère homme !! »

Andriel baissa légèrement son arc quand l'homme , qui, faut l'avouer sur le coup, ne la laissa pas indifférente ?!

Qui est-il ? Que veut-il ?

- Nom de dieu de ... JE DÉTESTE LES FORETS!!!

Tel est la mésaventure de notre voleur préféré. En effet Nava s'était égaré dans la foret et dans ces endroits son sens de l'orientation lui jouait des mauvais tours, ou c'est justement cette sombre foret qui le destinait a se perdre en son sein. Il avançait difficilement en parlant à lui-même et en poussant des jurons:

- Sa m'apprendra à voyager au Nord tien! Toujours a risquer ma peau pour des broutilles...

Quelques instants plus-tard et après s’être défoulé sur une pauvre branche, il ne bougea plus. Il écouta attentivement les moindres bruits de la foret en fermant les yeux. D'abord les cris des oiseaux, puis le bruissement des arbres et enfin de l'eau qui s'écoulait non loin d'ici, son ticket de sortie. Une chose que savait bien Nava était que si tu es perdu dans une foret ou dans les montagnes, suit les cours d'eau et ils te mèneront soit a un village soit a un chemin qui t'emmène à un village. Plutôt simple.

Il prit alors la direction du cours d'eau et en a peine quelques secondes il tomba nez-à-nez
avec une elfe. Celle-ci s'était mit directement en garde, menaçant Nava avec son arc. Elle semblait encore plus surprise que lui et le mettait en garde:

- Comment osez-vous vous qui venez d'Erebor ?! Vous êtes bien grand pour un nain, ou, seriez vous un bâtard quelconque ?! Je vous ordonne de répondre avant que ma flèche témoigne de ma colère homme !!

Le voleur leva lentement les mains en l'air avec un sourcil lui aussi levé. "Une elfe. Avec les nains il ne manquait plus que sa...". Son baragouinage montrait bien qu'elle ne connaissait pas beaucoup les hommes, ni les appréciaient beaucoup. Elle était tout de même d'une beauté frappante mais la flèche pointée sur lui ne lui laissa pas vraiment l'opportunité de s'extasier sur son possible bourreau. Il lui répondit alors d'un ton calme:

- Ne vous en faite pas, je ne vous veux aucun mal et je doute d’être en position de le faire d’ailleurs... Dit-il en souriant: Si je vous ai dérangé j'en suis fort désolé et je disparaîtrai aussi vite que je suis arrivé.

Ne vous en faite pas, je ne vous veux aucun mal et je doute d’être en position de le faire d’ailleurs... Dit-il en souriant: Si je vous ai dérangé j'en suis fort désolé et je disparaîtrai aussi vite que je suis arrivé.

Cet homme. A l'élégance absolu pour notre brave elfette, sur le coup, elle doit avouer qu'elle eût l'air bête ! Comment se fait-il qu'il soit en territoire elfe ?! Avait-il des affaires non loin de là avec ces piètres nains ? Andriel abaissa légèrement son arc et détenda légèrement la corde :

- Bien messire.

Elle le regarda dans les yeux, ses cheveux volant au gré du vent. Une rougeur sur le visage.

- Vous êtes bien intrépide messire pour avoir réussi à désarmer le capitaine en chef de la cavalerie de notre bon seigneur Thranduil. Puis je vous demander qui êtes vous ? Avez vous un titre ?

Andriel remarqua seulement que le bel homme n'avait point de cheval ?! Il doit être fatigué après toute cette marche ? L'elfe entrain de tomber amoureuse ne pût s'empêcher de lui témoigner ses symptômes de cette maladie inconnue pour elle en lui demandant de le soigner étant une elfe guérisseuse.

Elle s'approcha de l'eau , mit sa main, et, l'élément naturel s'éleva enlaçant sa main . De l'autre main, elle prit une feuille, et versa l'eau dessus.

Elle l'a tendit à l'inconnu. Andriel eût un sourire au coin .

N'avez vous point de destrier messire ?

Andriel s'approcha de son cheval tandis que l'homme l'interpella...

C'est avec une feuille contenant de l'eau dans les deux mains, la soudaine sympathie de l'Elfe et assaillit de questions que Navari fut perdu pendant un court moment. La "jeune?" Elfe semblait beaucoup plus douce alors que à l’instant elle pouvait lui loger une flèche entre les deux yeux. Le voleur commença a boire dans la feuille, la soif le tenaillait.
Chef de la cavalerie Sylvestre? Il ne valait pas mieux faire le malin avec elle, surtout dans cette forêt peu hospitalière pour un homme. Elle semblait pourtant plus mal à l'aise que lui ce que Navari trouva fort mignon et paradoxale a la fois.
Elle pourra surement l'aider a quitter la foret en toute sécurité, son suzerain n'est pas réputé pour sa sympathie et son accueil surtout pour les intrus. Elle était maintenant dos à lui et ce qu'il aperçu au niveau de sa ceinture l’excita beaucoup: un couteau elfique (Franchement, vous y avez cru? ). "Ce genre d'objet vaut une fortune! Et si j'osais..." Lentement il se rapprocha tout en répondant à ses questions:

- Je me nomme Nava, ou La Main Leste comme certains aiment m'appeler. Je n'ai hélas ni le rang, ni l'or et ni la patience d'avoir une monture ou un quelconque titre. Je ne suis qu'un simple voyageur et...

Il était tout proche d'elle et le couteau a portée de main mais elle se retourna soudainement. Navari fut soudainement brisé dans son élan par ce qu'il avait devant lui:
Des yeux d'un bleu profond, des traits de visage parfaitement dessinés et une peau blanche qui semblait faite d'ivoire, tout ce qu'il n'avait pas vu de suite chez elle l'assaillait. Le visage du voleur avait prit un air stupéfait, son visage n'était qu'a quelques centimètres du sien, ses sens étaient en ébullition et un drôle de sentiment l'envahissait. Il finit sa phrases fébrilement:

Et... Et je... Je crois que j'ai eu beaucoup de chances de tomber sur vous...

"Et... Et je... Je crois que j'ai eu beaucoup de chances de tomber sur vous..."

Leurs visages étaient tout près l'un de l'autre. Andriel ne pût s'empêcher de rougir. Quel est donc ce maléfice qui s'empara de notre belle elfette ? Que dirait les siens de cette union ou prochaine union ?

Andriel regarda l'homme et dit :

-" Je vais vous amener en lieu sûr, cette forêt n'est point hospitalière."

L'homme était concentré sur le couteau elfique.

-" Un cadeau de notre bon seigneur elfe. Je vois qu'il vous sied ?"

Puis commétant l'interdit, Andriel tendit l'objet vers Nava. Celui-ci lui décrocha son plus beau sourire. L'elfe se dirgea vers sa monture, elle montra son épée elfique très ornéee.

-" Est-ce que cela vous rassure?"

Elle rigola.

-" J'ignore encore pourquoi vous me mettez mal à l'aise mais ?

L'homme aux longs cheveux blonds prit les deux mains de l'elfe et tous deux s'embrassèrent avant de monter sur Heartacks et s'en allant à l'extrémité de la forêt.

Un amour était né.