Gimli naquit aux abords de l’hiver de l’an 2879 du 3ième Âge au cœur de la citée Naine souterraine de l’Ered Luin du Lindon (Montagnes Bleues). Son père, Glóin Gróinul, descendant direct de Durin L’immortel et sa mère Zylra Dobhuril, dernière représentante d’une lignée ancienne depuis totalement éteinte, eurent la joie d’accueillir cette naissance puisque Glóin s’était depuis peu installé en Ered Luin après la défaite de la bataille d’Azanulbizar en 2799 du 3ième Âge (également appelée la bataille Nanduhirion) qui opposa les nains exilés d’Erebor et les armées d’orques d’Azog le profanateur aux portes Est de la Moria durant laquelle Thrór fut décapité par Azog lui-même.
2890
L’héritier d’une famille de la noblesse
Le tout jeune Gimli qui était de noble lignage se devait de suivre les enseignements qui incombaient à ce statut. D’autres jeunes nains n’avaient pour seules obligations que d’être respectueux des lois et de faire preuve de gratitude envers leurs aînés. Mais le jeune fils de Gloin devait en plus de celles-ci d’apprendre à lire, écrire et parler couramment Le Khuzdûl (la langue secrète du peuple Nain) et le Weston (langue plus largement utilisée dans l’Ouest de la Terre-du-Milieu) ainsi que suivre les cours d’histoires de ses illustres ancêtres. Les premiers jours cela n’inspira qu’un ennui profond au jeune trublion qu’il était. Mais bien vite il découvrit qu’entre les lignes quelques peu pompeuses des imposants codex qu’il était contraint d’étudier, il pouvait découvrir les magistraux exploits de guerres et de conquêtes que Durin l’immortel, son aïeul. Cela le conforta dans l’idée qu’il était légataire d’une fierté familiale qu’il se devait de respecter et d’honorer ce prestige.
2910
Se forger un destin
L’habilité des Nains pour ce qui avait attrait à la forge était légendaire et c’est donc tout naturellement que Gimli fut amené à recevoir les rudiments de cet art séculaire. La tâche était pénible et les Maîtres-Forgerons qui étaient en charge de former le jeune nain, ne firent preuve d’aucun traitement de faveur pour le descendant de Durin. Ainsi Gimli apprit-il à confectionner ses premières armures et ses premières lames. Bien que celles-ci n’égalaient pas la qualité extraordinaire de celles d’autres étudiants, ses maîtres reconnaissaient néanmoins qu’elles étaient tout à fait respectables. Pour sa part Gimli montrait bien plus d’intérêt dans l’exercice du maniement des armes que dans leur fabrication. Il n’était pas rare de le voir se prendre au jeu de joutes amicales avec les autres apprentis en utilisant les haches d’armes qu’il venait de sortir de la forge quelques instants plus tôt.
2930
Un guerrier né
Puisqu’il n’avait de cesse de s’exercer en amateur au maniement des armes, Gimli obtint assez tôt le droit de suivre les entraînements quotidiens intensifs des soldats d’Ered Luin. Bien qu’il lui fût possible d’aborder l’étude et la pratique d’armes diverses telles que la masse, le marteau ou l’épée, c’est pour la hache (qu’elle soit double ou simple) que Gimli montra la plus grande ferveur. Il fallait le voir tourbillonner avec son imposante arme en main, manquant encore maladroitement de décapiter toutes personnes qui auraient eut le malheur de se tenir sur son passage. Mais cette impétuosité ne choqua pas outre mesure ses maîtres d’armes qui lui apprirent bien vite à canaliser cette fougue dévastatrice. Au bout de quelques années d’entraînements assidus, Gimli faisait la fierté de ses instructeurs qui ne manquaient pas, pour les derniers anciens qui l’eurent connu, de le comparer à son illustre arrière-arrière-grand-père, Borin. Comme lui, Gimli était devenu un praticien d’une agilité remarquable de cette arme imposante et dévastatrice pour qui savait la manier avec efficacité. Son instructeur en chef ne se priva pas de dire au père de Gimli que son cher fils saurait sans nul doute se montrer redoutable sur un champ de bataille pour peu qu’il ne se laisse pas submerger l’excès de confiance en lui dont il faisait parfois un peu trop preuve.
2941
Refoulé aux portes de ses ambitions.
Apres que Gandalf-le-Gris ait insufflé au cœur du fils de Thorin II le courage et la conviction qu’il était en droit de récupérer ce qui lui appartenait, Thorin Ecu-de-Chêne ne pouvait décemment pas laisser le royaume d’Erebor sous le joug et la menace de Smaug. Ce monstre avide et destructeur avait chassé les habitants légitimes de la montagne solitaire pour s’en accaparer les richesses. Le temps était venu pour Thorin III qu’il
récupère son héritage et qu’il anéantisse la bête qui lui avait volé. Ainsi rassembla-t-il une troupe des meilleurs et plus des sages guerriers parmi ceux de sa famille proche ou éloignée. Naturellement Gloin se porta volontaire pour participer à cette quête. Son fils voulut lui aussi s’adjoindre à la troupe déterminée à libérer Erebor. Mais alors que Thorin II (Thorin Ecu-de-Chêne) sembla enclin à accepter cette candidature spontanée, Gloin demanda une audience privée au prince Nain et le dissuada d’accepter la requête de Gimli en lui disant qu’il était son seul fils et qu’il ne voulait pas prendre de risque de le perdre. Gloin exigea donc en échange de son entière collaboration, que Thorin II refuse la candidature de Gimli en prétextant qu’il ne le trouvait pas assez aguerri et que sa jeunesse soulignait ce manque d’expérience et de maturité.
Gimli fut foncièrement vexé par cette mise à l’écart. Il n’accepta que très difficilement de reconnaître qu’il pouvait éventuellement n’être pas prêt à accomplir une telle entreprise. Il aurait tellement voulu participer à l’écriture d’un des plus glorieux chapitre de l’histoire du peuple de Dain. Etre un membre de la compagnie des valeureux Nains qui s’en allaient libérer Erebor aurait apporté à Gimli la sensation de marcher sur les traces de ses illustres aïeux. Contrarié, le jeune Nain se réfugia dans l’abnégation laborieuse d’entraînements quotidiens draconiens. Du lever du soleil jusqu’à son couché, Gimli s’exerçait d’arrache pied au maniement de la hache sous toutes ses formes. Hache de bataille légère, Hache de guerre double, Hachette de lancé … Gimli acquit grâce à ces perfectionnement une maîtrise véritablement exemplaire de cet art martial.
2970
Une Réunification tant attendue.
Gimli conversait sur les améliorations et les consolidations des défenses de L’Ered Luin avec le général des forces armées de la citée Naine quand un messager entra subitement dans la grande salle du conseil. Celui-ci portait une nouvelle qui fit s’exclamer de joie Gimli :
Gloin, son père, réclamait la présence de son fils en Erebor. Gimli ne se fit pas prier, il espérait cela depuis si longtemps qu’il fit son paquetage et rallia la Montagne Solitaire la semaine suivante. Quelles ne furent pas les effusions de joies et les preuves d’affections que Gloin et Gimli partagèrent en se retrouvant aux portes d’Erebor. Les survivants de la compagnie de Thorin écu-de-chêne accueillirent Gimli dans la liesse et l’allégresse et lui firent visiter la grandeur de l’architecture du palais sous-terrain ainsi que les montagnes d’or qu’Erebor abritait. Gimli en fût ébahi. Il n’avait jamais vu pareille splendeur ! Les légendes n’étaient donc pas usurpées ! Quand Gimli se présenta au nouveau roi sous la montage, Dain II, il mit un genou à terre et lui présenta solennellement sa hache puis il prêta allégeance au souverain ainsi qu’au royaume d’Erebor sous les regards des membres de la glorieuse compagnie et du reste du peuple des nains. Un petit banquet de bienvenue fut érigé et pendant que Gimli se fit conter en détails les mérites et faits d’armes de ses compatriotes lors de la grande bataille des 5 armées, les nains festoyèrent jusqu’à en être ivres de joie et de bière.
Au cour de l’an 2989, Balin, le cousin de Gimli se lança avec une petite armée dans la conquête et la colonisation de la Moria. Le fils de Gloin voulut porter main forte à son cousin dans cette quête. Mais Dain Pied-de-Fer décida qu’il préférait garder Gimli à ses cotés. Celui-ci fit donc ses aux revoir à Balin en lui souhaitant sincèrement d’atteindre son but en lui jurant qu’il ne manquerait pas de venir lui rendre visite dés qu’il en aurait l’occasion.
2995
Faire ses preuves
Les intrusions toujours plus fréquentes de troupes d’orques sur les terres Naines d’Erebor contraignirent les guerriers Dain II à multiplier les escarmouches pour les chasser. Gimli prit activement part à ses altercations où il put enfin prouver à son père et à son roi qu’il était digne de faire partie des combattants et qu’il n’était plus nécessaire de le considérer comme un gamin inapte. Dain II et Gloin reconnurent que Gimli était désormais un guerrier nain à part entière et ils n’hésitèrent plus à lui confier des responsabilités au sein du royaume. Gimli sut s’en montrer digne et ne faillit jamais à la tâche.
3000
Un maître d’arme avisé.
Gimli qui faisait enfin la fierté de son père était reconnu dans tout Erebor pour sa maîtrise au maniement de la hache et ses qualités de valeureux combattant. Nombreux furent les jeunes nains qui vinrent lui demander d’être leur maître d’arme. Gimli qui appréciait d’être en position d’enseignant accepta.
Ainsi dispensa-t-il ses connaissances et transmit-il de nombreuses techniques redoutables aux jeunes guerriers qui venaient le solliciter. Parallèlement, le maître-nain qui avait quelques connaissances sur l’art de la forge et une expérience véritable dans le maniement des haches, participa de concert avec les meilleurs forgerons d’Erebor à l’étude et la confection d’un nouvel alliage d’acier qui permit la création d’armes plus solides et plus légères. Il se fit d’ailleurs forger toute une série de haches sur mesures dans ce nouvel alliage.
Ainsi passèrent les années où Gimli prenait en assurance et en charisme. Mais à l’Est des rumeurs inquiétantes présageaient un avenir sombre. Une menace toujours plus grande grandissait en Mordor. Le Maître-nain fils de Gloin ne manquerait alors pas de défendre coûte que coûte son peuple et la suprématie du peuple de Dain en Erebor.
Un Nain au caractère forgé dans l’acier brut :
Gimli est un nain au tempérament fort qui se montre bien souvent râleur, susceptible et coléreux. L’ardeur impulsive de ses coups de sang le rend abrupt et quelque peu brutal dans sa façon de parler.
Il est un nain têtu et tenace qui ne se démonte pas face à l’adversité. La pugnacité de son obstination fait de lui une personne parfois un peu trop sûr de lui. Mais sa loyauté et sa droiture lui dictent le respect de la hiérarchie de ses paires et lui imposent l’obéissance aux ordres donnés par ceux qu’il reconnait être ses supérieurs.
Gimli n’est pas un hypocrite, il se montre toujours sincère et direct, au risque parfois d’en être sarcastique et provocateur. Les mœurs familières et terre-à-terre de Gimli font de lui un bon vivant qui aime faire la fête, boire jusqu’à l’ivresse et beaucoup manger.
Gimli aime se battre, même si c’est sûr un fond de franche camaraderie. Il est un vaillant guerrier courageux se montrant intrépide, bagarreur et casse-cou. Mais fondamentalement, même s’il le dissimule pudiquement, Gimli est un nain au grand cœur. Il est foncièrement bienveillant. Quand il s’engage et qu’il donne sa parole, rien ne peut le faire dévier de la fidélité qu’il a prononcée.
Solide comme un roc :
Maître-Gimli est possède à l’instar des gens de son peuple un physique courtaud et râblais ne dépassant pas les 137 cm. Ses bras et ses jambes sont aussi massifs et solides que les racines d’un vieux chêne. Ses poings sont comme deux boules d’acier qu’il brandit avec ferveur quand il ferme ses doigts courts et puissants. Le fils de Gloin hérita des imposants attributs capillaires et pileux qui font la fierté de la famille depuis des générations. Ainsi arbore-t-il une longue et envahissante barbe rousse qui lui mange la moitié du visage et s’étire en tresses ornementées de larges anneaux Khazâd jusqu’au milieu de son ventre rebondi. De même il porte une longue chevelure quelques peu frisotante qui lui couvre les épaules et descendant presque jusqu’au milieu de son dos. Gimli porte couramment des tuniques de cuir frappé et des cottes de mailles qui le protègent toutes proportions gardées des mauvais coups. Il faut ajouter à cela une grosse ceinture de cuir épais ceinte par une boucle d’étain et une paire de solides et chaudes bottes qui lui permettent de s’isoler du froid et de l’humidité. Quand il accomplit de longues marches sur les terres hostiles balayées par des vants glaciaux, Gimli porte également une cape de laine épaisse d’un brun grisâtre. Le Maître-nain ne saurait aller au combat sans porter un casque de guerre issue de traditionnelles forges naines où sont reconnaissables les armoiries d'Ered Luin. Mais n'oublions pas bien sûr ses fidèles et redoutables haches. Deux légères se maniant a une mains et une à double tranchant qui nécessite l'usage de ses deux mains.