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 Thranduil Oropherion — The Elvenking of the Woodland Realm

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Thranduil
Seigneur de Vertbois-le-Grand
Thranduil
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MessageSujet: Thranduil Oropherion — The Elvenking of the Woodland Realm   Thranduil Oropherion — The Elvenking of the Woodland Realm EmptyDim 29 Déc - 13:19


Thranduil Oropherion
« Such is the nature of evil. In time all foul things come forth »



(feat. Lee Pace)
Nomination Thranduil Vertefeuille

Race Elfe — Sindar

Sexe Homme


Date de naissance 400 1A (env. 6600 ans)

Lieu de naissance Beleriand, Doriath, Menegroth


Famille

Oropher (Père) - Mort à Dagorlad en 3434 2A
Evranï (Epouse) - Morte à Gundabad en 1312 3A
Legolas (Fils)

Appartenance Elfes — Mirwood

Rang Roi de Vertbois-le-Grand


Alignement


Voici mon histoire ...


Premier Age


« À cette époque les Elfes et les Hommes étaient identiques de corps et de stature, mais les Elfes étaient plus sages, plus habiles et plus beaux. Ceux qui avaient vécu à Valinor et contemplé les Puissants surpassaient en ces domaines les Elfes de la Nuit comme ceux-ci surpassaient les Mortels. Ce n'est qu'au royaume de Doriath, dont la reine Melian était parente des Valar, que les Sindar furent près d'égaler les Calaquendi du Royaume Bienheureux. » (Le Silmarillion, Quenta Silmarillion, Chapitre 12)

► 400 1A : Fils d’Oropher, un Sindar, Thranduil nait dans la région aujourd’hui submergée du Beleriand, à Menegroth, capital du royaume sylvestre du Doriath. Gouverné par Elwë – plus connu sous le nom d’Elu Thingol – et Melian – la plus belle des Maiar que le monde ait connu – Doriath prospéra pendant des siècles et des siècles et ce malgré l’arrivée de Morgoth en Arda et la terrible guerre qu’il fit aux Eldars – à laquelle les Sindar ne participèrent pas – car Doriath était protégé par la puissante magie de Melian. De tous les royaumes que la Terre du Milieu ait connue, Doriath était le plus beau et le plus glorieux. Là-bas, Thranduil fit la rencontre de Celeborn, parenté à Thingol, et Galadriel, parentée à Fëanor. Bien des années avant la naissance de Thranduil, Thingol y avait fait creuser un palais dans le roc grâce au savoir des Sindar ainsi que celui des Nains de Belegost. Tout comme Oropher, Thranduil y devint un loyal sujet emplis de respect pour son roi Thingol. Avec Gondolin et Nargothrond, Menegroth fut l’une des plus belles cités jamais bâtie par les Eldar. Thingol et Melian régnaient avec sagesse et aux yeux de Thranduil, aucun royaume ne fut plus majestueux que celui-ci … mais comme toutes les choses merveilleuses, Menegroth n’était pas destinée à perdurer.

► 503 1A : Vint un jour où quelqu’un réclama la main de Lúthien, la plus belle des Enfants d’Ilúvatar, fille de Thingol et de Melian … mais Beren n’était qu’un homme et Thingol refusa de lui donner la main de sa fille, à moins qu’il ne lui ramène l’un des trois Silmarils, jadis volé par Morgoth en Valinor. Parce que la force des Hommes réside dans leur cœur emplis de courage, Beren accomplit l’impossible et ramena au Roi l’un des trois joyaux et la nouvelle se répandit au Beleriand. Thingol, alors en possession du Nauglamír, le plus beau bijou jamais créer par les Nains, décida de faire sertir le Silmaril et pour cela, il fit appel aux Nains de Nogrod. Une fois le travail achevé, cependant, les nains refusèrent de rendre le Nauglamír à Thingol, estimant que le chef-d’œuvre des Nains ne lui appartenait pas. Thingol tenta de récupérer le bijou par la force et les nains le tuèrent alors au sein même des forges du palais de Menegroth. Les nains tentèrent de s’enfuir, mais les elfes étaient là pour venger leur roi et Thrandui et Oropher en faisait partie : ils traquèrent les nains et les exécutèrent, récupérant le Nauglamír qu’ils donnèrent à Melian ; mais les conséquences de ce jour furent terribles. Thingol mort, Melian quitta le Beleriand pour Valinor, abandonna son royaume qui, sans sa protection, sombra dans le chaos. Deux fois. Désireux de venger la mort de leurs frères forgerons, les Nains de Nogrod attaquèrent Menegroth et s’emparèrent des trésors qu’elle renfermait, parmi eux le Nauglamír. La cité fut détruite et dans la bataille la mère de Thranduil trouva la mort … mais tandis que les nains voleurs repartaient dans leur demeure dans les Montagnes Bleues, ils furent attaqués par les Laiquendi, loyal à Thingol, ainsi que par les Ents, menés par Beren. Ils furent tués jusqu’au dernier au gué de Sarn Athrad et Beren récupéra le Nauglamír, qu’il emporta à Tol Galen, sa demeure. Par la suite, bien des Sindar quittèrent les ruines de Menegroth, abandonnant le Palais aux Milles Cavernes … mais pas Oropher ni Thranduil qui prirent le commandement de la cité et qui, loyaux envers la lignée de Thingol, attendirent le retour de son petit-fils et héritier : Dior.

► 507 1A : Un an après la mort de Thingol revint Dior, fils de Beren et Lúthien. A la mort de ses parents il avait hérité du Nauglamír, qu’il portait fièrement et il entreprit de rebâtir Menegroth. De ses cendres, Menegroth se releva doucement ; mais les fils de Fëanor, tenus par le serment de leur père de récupérer les Silmarils, avaient eu vent de l’existence du Nauglamír et de la pierre dont il était serti. Quelques années seulement après le retour de Dior à Menegroth, les fils de Fëanor s’attaquèrent à Doriath dans le but de récupérer le Nauglamír et s’en suivit une lutte farouche ; pour la deuxième fois dans l’histoire, des Elfes tuaient des Elfes et loin de rester spectateur, Thranduil y joua un rôle : il défendit la cité avec la force du désespoir mais trop faible pour résister, Menegroth tomba de nouveau. Dior fut tué, signant la fin du royaume du Doriath, mais sa fille Elwing parvint à s’échapper avec le Nauglamír. Derrière eux, les fils de Fëanor ne laissèrent que cendre et ruine et n’ayant plus rien pour les retenir, Oropher et Thranduil quittèrent le Beleriand, accompagné d’une poignée de Sindar qui leur était resté fidèle. Ils partirent loin vers l’est, au-delà des Montagnes Bleues et des Montagnes de Brumes ; et ils furent avisé car moins de quarante ans plus tard débuta la Guerre de la Grand Colère qui opposa les Valars à Morgoth. Le Beleriand fut dévasté par les combats et en 587 1A Ulmo, le Valar des Eaux, submergea la région, changeant à jamais la géographie de la Terre du Milieu.

► 590 1A : Ce n’est qu’après un long voyage qu’Oropher et les siens atteignirent Vertbois-le-Grand, la plus grande forêt du Rhovanion. Là, ils y firent la rencontre des Nandor, les Elfes Sylvains qui vivaient là et qui leur firent bon accueil, car les Nandor étaient de la même lignée que les Sindar, et ils acceptèrent Oropher comme leur Roi. Rapidement, les Sindar se mêlèrent aux Nandor « (…) et cela, ils le firent délibérément ; car comme d’autres errants au destin similaire, oubliés par la légende ou tout juste nommés, ils venaient du Doriath, et leur pays était en ruine, et ils ne souhaitaient pas quitter la Terre du Milieu, ni se retrouvé mêlés aux autres Sindar du Beleriand, lesquels vivaient sous la domination des Exilés Noldorin, peu aimés des gens du Doriath »1 Les Elfes Sylvains avaient une princesse, Evranï, et afin d’unir de manière durable les deux peuples, Thranduil et elle furent promis l’un à l’autre ; et cela tomba bien car ils s’aimèrent à l’instant même où leur regard se croisèrent. Oropher s’établit à Amon Lanc et pendant longtemps, son royaume prospéra … mais Sauron, le serviteur de Morgoth, avait survécu et bientôt, son Ombre s’allongea en Terre du Milieu.


Second Age


« Je fus à la bataille de Dagorlad devant la Porte Noire du Mordor, où nous eûmes le dessus ; car nul ne pouvait résister à la Lance de Gil-galad et à l'Épée d'Elendil, Aeglos et Narsil. » (Le Seigneur des Anneaux, Livre II, Chapitre 2)

Le peuple d’Oropher prospéra et sous son règne Vertbois-le-Grand devint un royaume où il fit bon vivre. Ils étaient en bons termes avec ceux de la Lórien, gouvernés par le Roi Amdir, cependant Oropher fit migrer par trois fois son peuple vers le nord, au-delà des Champs d’Iris, jusqu’à atteindre Emyn Duir « (…) et cela, afin de se soustraire à la puissance et aux l’empiètements des Nains de la Moria […] au surplus, Oropher goûtait peu les intrusions de Celeborn et Galadriel en pays Lórien »1 Tout comme son fils Thranduil, Oropher gardait une haine profonde pour les Nains, qui avais jadis trahis Thingol, mais aussi pour Galadriel, parente de Fëanor, dont les fils avaient causé la chute définitive du Doriath. Désireux de vivre en paix et de retrouver la simplicité de vie connue à Menegroth, Oropher préférait éviter à son peuple des querelles inutiles, au grand damne de Thranduil qui y voyait de la soumission. Loin de l’Eregion et des horreurs perpétrées par Sauron et sa maléfique malice, le royaume d’Oropher perdura, et ce pendant près de 3 000 ans.

► 3434 2A : « Oropher eut la sagesse de prévoir qu’il n’y aurait point de paix possible, tant que Sauron ne serait pas vaincu. C’est pourquoi il leva une grande armée – car son peuple s’était fortement accru – et, se joignant à l’armée moins considérable du Roi Malagalad [Amdir] de Lórien, il conduisit à la bataille les milices des Elfes Sylvains. Et ils étaient gens de courage et d’endurance, mais bien mal équipés en armes et en armures, au regard des Eldars de l’Ouest. En outre, de tempérament indépendant, ils refusaient de reconnaître l’autorité suprême de Gil-galad. Et pour lors, ils subirent des pertes bien plus lourdes qu’il n’y aurait eu lieu, même dans cette guerre épouvantable »1 Soucieux du destin de la Terre du Milieu, Oropher rejoignit la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes et en 3434 32, l’armée rencontra les troupes de Sauron sur la plaine de Dagorlad. Mais Oropher, qui refusait l’autorité de Gil-galad, Haut-Roi des Noldor, goûtait peu à son plan de bataille et, fort de l’armée de Lórien et de Vertbois-le-Grand, il chargea avant que Gil-galad en ait donné l’ordre ; malgré la victoire de l’alliance ce jour-là, les pertes furent immenses pour les elfes sylvains et Oropher et Amdir trouvèrent la mort. S’en suivis un siège de sept années, à l’issues desquels Sauron fut vaincu. A la fin de la guerre, en 3441 2A, Thranduil ramena les armées dans leur royaume respectif, mais au fond de lui, malgré la victoire des Hommes, des Elfes et des Nains, Thranduil savait que le Mal n’avait pas été entièrement détruit et que par la faute d’Isildur, qui avait gardé l’Anneau, il lui avait été permis de perdurer.


Troisième Age


« Et cependant, plus épaisse encore était l’ombre dans le cœur de Thranduil. Il avait contemplé la noire horreur de Mordor, et il ne la pouvait oublier. Et dès qu’il portait ses regards vers le sud, ce souvenir offusquait, pour lui, la lumière du soleil ; et tout en sachant ce pays dévasté et déserté et placé sous la garde vigilante des Rois des Hommes, il n’en gardait pas moins l’effroi au cœur, pressentant que le Mal n’était pas vaincu à jamais, et qu’un jour il renaîtrait. » (Contes & Légendes Inachevés, Le Second Âge, Appendice B)

C’est à son retour à Vertbois-le-Grand, au début du Troisième Age que, succédant à Oropher, Thranduil en devint Roi. Tout comme son père avant lui, Thranduil n’aspirait qu’à une chose : retrouver la vie que les Sindar avaient eu au Doriath. Pendant près de mille ans, son règne fut paisible. C’est durant cette période que naquit son seul et unique fils, Legolas. Vers 1050 3A, une Ombre s’empara d’Amon Lanc, depuis longtemps abandonnée par les elfes « L’Ombre gagna Vert-Bois-le-Grand et les Elfes Sylvains, gouvernés par Thranduil, battirent en retraite devant Elle, qui allait toujours progressant vers le Nord, tant et si bien que Thranduil partit établir son royaume au nord-est de la forêt, et là il fit creuser de vastes galeries et se retrancha dans une forteresse souterraine. Oropher était d’origine sindarine, et ce faisant Thranduil, son fils, suivait très certainement l’exemple qu’avait autrefois donné le Roi Thingol au Doriath ; encore que ses salles souterraines n’auraient guère pu soutenir la comparaison avec celles de Menegroth. Car Thranduil n’avait ni le savoir, ni les ressources, ni l’aide des Nains ; et au regard des Elfes du Doriath, ces Sylvains étaient des gens rudes et rustiques »1 Ainsi furent crées les Halls des Thranduil, pâle copie de l’antique Menegroth, qui abritent aujourd’hui encore les elfes de Vertbois-le-Grand.

► Vers 1300 3A : En Pays d’Angmar réapparurent les Nazgûl, fervent serviteurs de Sauron, et leur retour éveilla le dragon Drankarion, la Dernière Ombre, en sommeil dans les Mont d’Angmar depuis les Jours Anciens et la défaite de Morgoth. Aux pieds du Mont Gundabad, venus des tréfonds de la terre s’amassèrent des orques, d’abord par dizaine, puis par centaine, si bien que bientôt, ils devinrent une menace pour le royaume de Thranduil. A l’initiative du Roi, la bataille éclata douze ans plus tard, en 1312 3A ; et opposa les légions orques de Gundabad et Drankarion à l’armée elfe de Vertbois-le-Grand, aux pieds des Montagnes Grises. La bataille fut terrible et au cours du combat Drankarion parvint à piéger Legolas, manqua de le tuer, mais Evranï s’interposa et le dragon déversa sur elle un flot de flammes. Fou de rage, Thranduil parvint à blesser le dragon qui, dans sa fureur, inonda la zone d’un torrent de flamme. Thranduil fut touché et blessé, Drankarion se retrancha vers le nord. Privé de leur commandant, les orques se dispersèrent et prirent la fuite vers Angmar ; et la bataille pris alors fin. Brûlé au visage par le feu du dragon, Thranduil fut emmené auprès d’Elrond, à Imladris. Thranduil ne se réveilla qu’au bout de plusieurs jours ; là, il dû apprendre à Legolas la mort de Evranï, car envouté par le dragon le jeune elfe n’avait plus aucun souvenir de la bataille.

► 1999 3A : Après avoir été chassé de la Moria par le Balrog qu’ils avaient eux-mêmes éveillé, une partie des Nains de Khazad-dûm vinrent s’installer aux pieds de la Montagne Solitaire et fondirent Erebor, le Royaume sous la Montagne. Thranduil les ignora pendant bien des siècles, mais la proximité des nains le rendait méfiant et l’avenir lui donna raison. Car Thranduil n’avait pas oublié la trahison des nains à Menegroth et même s’il savait que les coupables avaient été punis, son cœur emplis de rancune n’avait jamais trouvé la clémence de pardonner aux Nains cet affront.

► 2460 3A : Malgré la venue de Gandalf quelques années plus tôt, l’Ombre revint à Dol Guldur. Ayant depuis longtemps abandonné l’idée de reprendre le sud de Vertbois-le-Grand, face à cette menace Thranduil se contenta de défendre ses frontières, repoussant toujours plus les orques et les araignées venues du sud, persuadé que son peuple est en sécurité au nord de la Vieille Route.

► 2760 3A : Bien des années après son arrivée à Erebor Thrór (père de Thráin II, père de Thorin Ecu-de-Chêne) alors Roi sous la Montagne, découvrit au cœur d’Erebor l’Arkenstone, objet de tant de malheur. L’on disait de cette pierre qu’elle était si belle que Thranduil pensa au départ qu’il s’agissait de l’un des deux Silmarils perdus depuis la Guerre de la Grande Colère, mais lorsque ses yeux se posèrent la première fois dessus, Thranduil comprit vite qu’il n’en était rien. Il s’en désintéressa rapidement et ils auraient pu en rester là, si Thrór n’avait pas exigé la soumission du Roi de Vertbois-le Grand … car la découverte de l’Akenstone, couplé à la maléfique influence de l’Anneau de Pouvoir hérité de ses ancêtres, avait rendu Thrór cupide et convaincu que sa domination s’étendait au-delà de son propre peuple. Parmi toutes les richesses que Thráin possédait se trouvaient des gemmes blanches, jadis volées à Menegroth par les Nains de Nogrod et conservées depuis tout ce temps dans les caves des Montagnes Bleues ; et il proposa de les rendre à Thranduil en échange de sa loyauté, car il n’ignorait pas que le Roi des Elfes avait jadis vécu à Menegroth. Mais Thranduil refusa, car il considérait que les gemmes étaient un héritage de son peuple et que les nains n’étaient pas en droit de les marchander ; de plus, il goûtait peu à l’idée de ployer le genou devant un Roi Nain, lui qui n’avait pas même ployer le genou devant Gil-galad, dernier Haut-Roi des Elfes. Dès lors commença sa mésentente avec les Nains d’Erebor, qui ne cessa jamais vraiment.

► 2770 3A : La richesse d’Erebor ne cessait de s’accroitre et comme un tel royaume ne pouvait exister sans attirer les convoitises, ce qui devait arriver arriva : venu du nord survint un cracheur de feu du nom de Smaug qui, attirer par l’or, attaqua la ville de Dale puis Erebor. Il en chassa les nains qui, pris de court et impuissants, furent forcé de fuir et d’abandonner le plus grand trésor des Nains. Ayant eu vent de l’arrivée du dragon, Thranduil mobilisa son armée, croyant qu’il s’agissait de Drankarion, son vieil ennemi … mais, arrivé aux portes d’Erebor, Thranduil découvrit que la montagne était déjà prise et que, de surcroît, ce n’était pas Drankarion mais Smaug. Conscient qu’il était désormais impossible de déloger le dragon, Thranduil fit faire demi-tour à son armée, abandonnant les nains à leur triste sort … car il n’avait pas l’intention de soumettre son peuple à la fureur du dragon, et encore moins pour un royaume qui n’était pas le sien. Par la suite, les nains démunis virent implorer son aide, mais Thranduil refusa de les aider, car Thranduil était un roi rancunier peu prompt au pardon : par leur faute, les gemmes du Doriath étaient de nouveau perdues.

► 2941 3A : Le Hobbit (2012-2014) — Thranduil n’entendit plus parler des Nains, jusqu’au jour où ses gardes-frontières capturèrent Thorin Ecu-de-Chêne et sa compagnie, perdus au nord de Mirkwood. Perspicace, Thranduil comprit vite quel genre de motivation animait les nains et Thranduil leur offrit son aide en échange des gemmes blanches, mais tout aussi rancunier que lui Thorin refusa. Thranduil refusa alors de les libérer, mais c’était sans compter la présence d’un certain hobbit, qui leur permit de s’échapper. Les nains atteignirent finalement Erebor, éveillant la fureur du dragon qui détruisit Esgaroth, avant de finalement être tué d’une flèche noire lancé par Bard l’Archer. Conscient que les richesses d’Erebor n’étaient plus gardé que par treize nains tout au plus, Thranduil quitta son royaume accompagné de son armée dans le but de réclamer l’héritage des Sindar … et de le reprendre par la force s’il le fallait. Thorin Ecu-de-Chêne refusa de payer ses dus, tant aux elfes de Mirkwood qu’aux gens d’Esgaroth – qui leur avait apporté leur aide – et s’en suivit une bataille aux pieds d’Erebor … mais Thorin n’avait pas l’intention de combattre seul et son cousin, Dáin Pied-d'Acier, tout droit venu des Mont du Fer, se mêla à leur querelle. Profitant de cette guerre intestine que se faisaient les gens de bien, une armée d’orques venue de Gundabad fondirent sur eux et tous s’allièrent alors contre cet ennemi qu’ils avaient en commun. La Bataille des Cinq Armées fut remportée, au prix de nombreuses vies : Thorin Ecu-de-Chêne fut tué, tandis qu’il combattait l’Orque Pâle Azog le Profanateur. A sa mort, le royaume d’Erebor revint à son cousin, Dáin Pied-d'Acier ; et malgré tout, Thranduil déposa sur sa tombe l’Arkenstone, venu en sa possession par l’intermédiaire du hobbit, ainsi qu’Orcrist, la Pourfendeuse d’Orques. En échange, Dáin rendit aux elfes les gemmes blanches convoitées et les dettes payées, Thranduil repartis dans son royaume, dont le sud avait été libéré pour un temps de l’ombre du Nécromancien.

► 3013 3A, Printemps : Las de voir l'ombre se répandre à Vertbois-le-Grand, Thranduil décida d'attaquer Dol Guldur. Il fit part de son projet à Saruman, censé avertir le Conseil Blanc ... mais, souhaitant la défaite de Thranduil (la défaite du royaume sylvestre étant une chance innespérée pour Sauron), Saruman n'en fit rien, laissant Thranduil croire que le Conseil Blanc avait refusé de lui porter main forte. Malgré tout, Gandalf eut vent des projets de Thranduil et se rendit à Vertbois-le-Grand pour tenter de le convaincre, en vain, de rennoncer.

Peu de temps après la visite de Gandalf, tandis que Thranduil se préparait pour sa campagne, ses soldats prirent en chasse des orques portant une étrange marque - une main blanche - qui les conduisit au-delà de la forêt, jusqu'en Isengard. Entrvoyant la trahison de Saruman, Thranduil décida de se rendre en secret à Imladris pour en informer lui-même Elrond. Juste avant de partir il chargea une certaine Ealwin, récemment nommée membre de la garde, de ramener Legolas à Vertbois-le-Grand.

1Contes & Légendes Inachevés, Le Second Âge, Appendice B – Les Princes Sindarins des Elfes Sylvains

... et ce que je suis

« It is said that the most beautiful things in this world cannot be seen or touched but only felt with the heart, but there is nothing more blind and deaf than a bleeding heart. Some hearts are not cold, solely broken »

Thranduil est un Elfe Sindar né à Menegroth, jadis capitale du royaume perdu de Doriath. Il fait partie des rares elfes en Terre du Milieu à avoir vécu au Beleriand, une région engloutie par la mer à la fin du Premier Age. Thranduil chérit chaque souvenir de ces Jours Anciens, véritable Age d’Or à ses yeux ; Doriath sera toujours pour lui le plus beau et le plus prospère des royaumes elfiques.

S’il fallait trouver un mot pour décrire Thranduil, la rancune serait le meilleur choix. Naturellement, Thranduil n’a jamais pardonné aux Nains le sac de Menegroth et la mort de son roi Thingol, pour qui il aurait donné sa vie s’il l’avait pu. Bien qu’il sait que les coupables furent punis et les autres clans des Nains innocents, Thranduil garde une animosité toute particulière envers cette race qu’il considère comme étant responsable de la chute du Doriath – car après tout, sans eux Thingol serait encore en vie et Melian n’aurait pas quitté son royaume – et malheureusement pour eux, l’épisode concernant Thrór n’a pas arrangé cette antipathie vieille de plusieurs millénaires. Pour les mêmes raisons et de manière général, Thranduil est particulièrement méfiant concernant tout ce qui est étranger à son royaume. Dans sa mémoire reste gravé la venue des fils de Fëanor à Menegroth et depuis ce jour, il garde au fond de lui une rancœur particulière pour cette lignée aujourd’hui presque éteinte. Il porte également peu d’affection aux arrogants Noldor, qui pendant longtemps se crurent supérieur aux Teleri, les Elfes qui n’avaient jamais vu la lumière d’Aman et dont Thranduil fait partie … c’est d’ailleurs pour cela qu’Oropher et Thranduil ne plièrent jamais le genou devant le dernier Haut-Roi des Elfes, Gil-Galad, d’origine Noldor. En vérité, peu de choses trouvent grâce à ses yeux, ce qui fait de lui un monarque solitaire pour bien des raisons.

Thranduil est un elfe plutôt antipathique au premier abord. Arrogant et peu soucieux des malheurs qui touchent ceux qui n’appartiennent pas à son peuple, il est souvent qualifié d’homme froid et peu avenant. Réservé, rare sont ceux à pouvoir se vanter d’avoir pu un jour le toucher émotionnellement, car Thranduil est un bloc de glace que rien ne semble pouvoir atteindre … cependant, il reste prompt à la colère. Au fond de lui, Thranduil n’est pas mauvais de nature : il est simplement le fruit des tragédies et des trahisons passées, couplé à l’alliance néfaste de la rancune et de l’immortalité ; Thranduil n’oublie pas et ne pardonne pas, et cela n’aurait pas posé autant de problème s’il n’avait pas l’éternité pour ruminer sa rancœur.

Si son attention se porte sur son peuple et sur rien d’autre – pas même les Galadhrim de Lórien ni les Elfes d’Imladris – c’est aussi parce que, au fond de lui, Thranduil a le sentiment d’avoir été mis à l’écart par ses pairs : contrairement à Elrond et Galadriel, respectivement seigneur d’Imaldris et protectrice de la Lórien, Thranduil ne possède pas d’Anneau de Pouvoir et ne fait pas non plus partie du Conseil Blanc. Malgré le fait que son royaume soit le plus exposé à l’Ombre du Mordor, Vertbois-le-Grand est la seule terre elfique à ne pas bénéficier d’une protection magique et cela Thranduil ne l’a jamais vraiment digéré. En dehors de sa maison, les deux seuls elfes à bénéficier de sa sympathie sont Elrond et, dans une moindre mesure, Celeborn ; ils sont les seuls à qui Thranduil serait en mesure de porter secours si d’aventure malheur leur arrivait.

Thranduil vit constamment dans le passé. Mélancolique des Jours Anciens, véritable gardien des traditions sindarines, beaucoup parmi les elfes les plus jeunes le considèrent comme arriéré, maniéré et vieux jeu – ce qui n’est pas tout à fait faux – cependant, Thanduil a plus de 6.000 ans et bien que séculaires, il n’oublie pas ses origines ni l’éducation qui lui a été apporté. Inconsolable de la perte de Evranï, sa reine et mère de Legolas, il est partagé entre sa vengeance personnelle – celle de tuer Drankarion, le dragon qui a tué Evranï et l’a blessé au visage – et sa volonté de protéger son peuple. En attendant de voir ce jour se présenter, Thranduil dissimule sa peine sous le masque de l’austérité.


Thranduil est un Elfe Sindar et en possède toutes les caractéristiques : grand de taille, ses cheveux longs sont d’un blond très clair et ses yeux d’un bleu cristallin. Malgré tout ce que l’on peut lui reprocher, Thranduil possède une indéniable prestance qu’il prend soin d’entretenir. Sur sa tête repose parfois – souvent – une couronne faite de bois et de feuilles, jadis fabriquée par les Nandor pour honorer son union avec Evranï, fille de leur Roi.

Vestige de la Bataille de Gundabad, Thranduil possède une large brûlure sur le côté gauche de son visage. Si la blessure fut soignée à Fondcombe par les soins d’Elrond, elle n’en demeure pas moins gravée dans sa chair. Si ses marques sont dissimulées grâce à Vilya, l’Anneau de Pouvoir du Seigneur d’Imladris, l’absence de la blessure n’est qu’une illusion qui ne dupe que les êtres vivants : lorsque le visage de Thranduil se reflète dans un miroir ou même dans l’eau, la blessure devient visible … c’est pour cela que les rares miroirs présents dans le palais sont recouverts d’un tissu opaque, de manière à ce que les cicatrices du roi restent invisibles.

Au combat, Thranduil porte une armure argentée, scintillante dont l’origine elfique ne fait aucun doute. Pour se battre, il utilise généralement deux fauchons, rarement l’arc dont il n’est pas féru.



Derrière l'écran

Pseudo Prince Voldy, Val
Je suis rôliste depuis Beaucoup trop longtemps lol (+10 ans)
Ce que je sais concernant l'univers de Tolkien J'ai lu la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, le Silmarillion ainsi que les 3 nouvelles des Contes et Légendes Inachevés. J'ai aussi vu les films, en version longue. Genre, 100 fois.

Comment as-tu connu le forum ? Bitch please Cool
Un commentaire ? Thranduil bien évidemment !
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